Pour
situer la Tonnelle, restaurant, voire institution des Angles (30), il est
possible d’aller sur le site du restaurant. Déjà, pour une première approche du
lieu dit gastronomique, on ne peut pas dire qu’elle mette en appétit :
couleurs criardes, photos retouchées d’un goût assez mauvais, des animations “kitchs“ et des lettres qui clignotent. L’image de Claude Lambert le
chef de l’endroit, Maître cuisinier de France et membre des disciples
d’Escoffier, surplombe ce joyeux bazar. Bon, on peut se rassurer en se disant
que beaucoup de sites de restaurants sont très médiocres. La carte promet une
cuisine à l’ancienne avec quelques pointes d’originalité. Un chef connu dans la
région, une carte assez alléchante, allez hop, place à l’essai !
Arrivée
en voiture dans l’hôtel-restaurant la Tonnelle, pour se garer dans le parking
situé le long des portes des chambres. L’entrée du restaurant se fait par la jolie
petite cour dans laquelle les services se déroulent à la belle saison. Une
table simple et joliment faite est préparée dans un recoin de la terrasse. Le
restaurant fait quasiment plein, avec une clientèle plutôt âgée. L’apéritif est
servi, accompagné d’amuse-gueules composés de quiche et de quelques feuilletés.
Peu fins, mais bien pour un apéritif. Les choix se portent sur le menu à
38euros (et non 37 comme l’indique le site). Il est assez complet: mise en
bouche, puis 3 possibilités d’entrées, de plats et de desserts.
Le maître d’hôtel, agréable tout comme la serveuse par ailleurs, apporte le vin. Après avoir ouvert la bouteille de Côtes du Rhône rouge et senti le bouchon, il la pose sur la table et s’en va : il faudra le goûter seuls. Rien à redire sur le vin. Les mises en bouche arrivent : fleurs de courgettes farcies d’une sorte de flan vraisemblablement à la ricotta et aux courgettes, accompagnées de tapenade et d’huile d’olive. C’est pas mal, bien que les goûts se résument à de la courgette et de la tapenade. L’entrée est une terrine de lapereau froide surmontée de jambon cru, accompagnée d’une barigoule d’artichauts tiède et d’une salade. On ressent cette cuisine « à l’ancienne », avec la traditionnelle barigoule et la gelée de la terrine composée de petits légumes et de morceaux de lapereau. Le mélange des deux est pertinent, logique. La suite emboite le pas et le plat est servi : grenadin de veau aux morilles et petites chanterelles, accompagnées de fèves, pois gourmands et duxelle de champignons/légumes. Le veau servi en deux petites tranches est bien trop cuit. Beaucoup de champignons et de pois gourmands, peu de fèves alors qu’elles paraissaient être un élément phare du plat sur la carte. L’assiette provoque un léger sentiment d’écœurement. Un autre plat incluait une « profiterole de pintade ». Et, surprise ! En guise de profiterole, une boule de morceau de pintade nappée de sauce beige. La comparaison avec le petit chou chocolaté n’est pas franchement évidente à faire. De plus, la garniture se trouve être la même fleur de courgette que celle de l’amuse-bouche… Allez, place au dessert. C’est un baba au café accompagné de perles croustillantes et glace aux spéculos qui termine le repas. L’assiette : un grand verre au design penché est collé dans un angle, une boule de glace lui fait face, quelques fruits de saison et des traits de coulis de pistaches et de fruits rouges. Le verre est rempli du baba imbibé de rhum, d’une mousse au café en surface, d’une crème au même goût agrémentée de pistaches et de perles croustillantes en nombre insuffisant (peut-être cinq senties en bouche) en dernière couche. La mousse est bonne, le baba aussi, mais la crème est peu raffinée, rendant le dessert trop lourd et copieux.
Le maître d’hôtel, agréable tout comme la serveuse par ailleurs, apporte le vin. Après avoir ouvert la bouteille de Côtes du Rhône rouge et senti le bouchon, il la pose sur la table et s’en va : il faudra le goûter seuls. Rien à redire sur le vin. Les mises en bouche arrivent : fleurs de courgettes farcies d’une sorte de flan vraisemblablement à la ricotta et aux courgettes, accompagnées de tapenade et d’huile d’olive. C’est pas mal, bien que les goûts se résument à de la courgette et de la tapenade. L’entrée est une terrine de lapereau froide surmontée de jambon cru, accompagnée d’une barigoule d’artichauts tiède et d’une salade. On ressent cette cuisine « à l’ancienne », avec la traditionnelle barigoule et la gelée de la terrine composée de petits légumes et de morceaux de lapereau. Le mélange des deux est pertinent, logique. La suite emboite le pas et le plat est servi : grenadin de veau aux morilles et petites chanterelles, accompagnées de fèves, pois gourmands et duxelle de champignons/légumes. Le veau servi en deux petites tranches est bien trop cuit. Beaucoup de champignons et de pois gourmands, peu de fèves alors qu’elles paraissaient être un élément phare du plat sur la carte. L’assiette provoque un léger sentiment d’écœurement. Un autre plat incluait une « profiterole de pintade ». Et, surprise ! En guise de profiterole, une boule de morceau de pintade nappée de sauce beige. La comparaison avec le petit chou chocolaté n’est pas franchement évidente à faire. De plus, la garniture se trouve être la même fleur de courgette que celle de l’amuse-bouche… Allez, place au dessert. C’est un baba au café accompagné de perles croustillantes et glace aux spéculos qui termine le repas. L’assiette : un grand verre au design penché est collé dans un angle, une boule de glace lui fait face, quelques fruits de saison et des traits de coulis de pistaches et de fruits rouges. Le verre est rempli du baba imbibé de rhum, d’une mousse au café en surface, d’une crème au même goût agrémentée de pistaches et de perles croustillantes en nombre insuffisant (peut-être cinq senties en bouche) en dernière couche. La mousse est bonne, le baba aussi, mais la crème est peu raffinée, rendant le dessert trop lourd et copieux.
Bilan : la plupart des convives n'ont pas digéré, donc, d'autant plus décevant. Un rapport qualité-prix peu intéressant pour une cuisine très sujette
aux imperfections, malgré un service poli, agréable et efficace. Prix par
personne : 47,60euros, incluant le vin à 20euros la bouteille, et les
apéritifs.
La Tonnelle, 15 avenue Jules Ferry, 30130
LES ANGLES
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